Editorial : El Paradis Perdut :m’ha recordi, fa temps !
Le Paradis perdu, cela m’a rappelé, il y a longtemps
Avertissement : Il m’a paru normal de débuter ce très long éditorial par un titre en Catalan en hommage à nos anciens. Cet article a pour but de vous faire partager leur vision désabusée et pleine de nostalgie sur notre monde actuel dans lequel ils ne se reconnaissent plus.
Beaucoup de nos anciens ont la nostalgie de leur jeunesse, d’un monde qu’ils ont connu et qui a tant changé. D’une époque dont ceux de la génération de votre serviteur, ce vilain bavard qui se plait à avoir un regard désabusé sur notre époque actuelle, n’ont entendu parler que par leurs grands-parents. Une époque ou notre belle montagne était bien plus peuplée, moins accessible au grand public que de nos jours, où le passage d’un chasseur, du facteur, d’un parent éloigné ou d’un berger dans un mas isolé, auquel il avait accédé après une longue marche à pied, était toujours un événement où le visiteur était accueilli avec chaleur et bienveillance. Les propriétaires et métayers qui exploitaient ces mas ne venaient au village que les vendredis pour le marché, pour les grandes foires de printemps ou d’automne et pour les fêtes carillonnées.
Votre vilain bavard vous parle d’une époque, avant les expropriations de 1956, où la vie était rustique, dure, avec bien peu de confort, une époque ou la boite à image n’avait pas encore atténué les accents rocailleux de nos montagnes jusqu’à les faire disparaître. Cette époque ou la vie était plus naturelle, ou comme l’a si bien dit le poète : « Les vieux ce n’était pas original, lorsqu’ils s’essuyaient machinal, d’un revers de manche les lèvres, mais ils savaient tout à propos, tuer la caille ou le perdreau, et manger la tome de chèvre ». Les hivers étaient longs et froid et isolaient les familles ils avaient appris la solidarité dans l’effort, la reconnaissance de la belle ouvrage, du travail accompli, le sens de l’honneur, le respect de la parole donnée et l’abnégation à nos aïeux. Pour la chasse, a cette époque là, les contraintes étaient dérisoires, il n’y avait pas de gardes et le gibier n’étaient pratiquement pas contrôlé si ce n’est par les chasseurs eux-même, un ami et voisin aujourd’hui décédé depuis longtemps se plaisait à me raconter qu’il aimait fréquenter la montagne avec son épagneul rien que pour voir le travail du chien de chasse. Il y a bien des endroits où il ne pourrait plus le faire. La montagne était vaste et on pouvait la traverser en tous sens et en tous lieux, sans que personne n’y trouve rien à dire. Les chemins ancestraux patiemment tracés et entretenus par nos aïeux, qui menaient à des métairies aujourd’hui en ruine, se sont perdus ou ont été barrés par des barbelés. Les sous-bois sont redevenus sauvages faisant la part belle aux disputes entre le bois mort et les ronciers. Les croix chrétiennes et statues de saint ou de la vierge sont cassés ou vandalisés, les abris, refuges et mas laissés sans surveillance sont vandalisés, pillés, voire démolis. Les jeunes du village ne savent plus ou situer, en dehors du GPS, les mas, isolé, les fontaines, les chemins, et les ravins. La plupart des terrains cultivés avec soin et patience par nos anciens, ont disparus et sont redevenus sauvages. Dans notre pourtant superbe village, combien de maisons vides et à vendre, ou carrément complètement abandonnées et menaçant ruine.
Le développement des routes et pistes carrossables, le développement de l’automobile, et du 4×4 ont raccourci les distances. Des gens nombreux, sont arrivés d’ailleurs avec « le Savoir » théorique et parfois des intentions louables, Ils ont appliqué des règlements et des lois, décidés par d’autres si loin de nous, de nos montagnes sans avoir le minimum de politesse de nous demander notre avis (il faut sacrifier Prats pour sauver la plaine !), mais à l’arrivée ils nous ont dépossédés de nos montagnes de notre manière de vivre ancestrale. Lors des expropriations de 1956 notre territoire a perdu 20% de sa population d’un seul coup, quel territoire peu s’en remettre ? Une vielle tante qui avait dépassé les 85 ans se désolait « nous les vieux nous sommes de chez bon débarras », Comment ne pas comprendre l’amertume de certains de nos aînés ? Certes on nous a apporté le « confort moderne », les facilités matérielles, mais également les sensibleries d’enfants trop gâtés de la ville, la perte du respect des aînés. Quand ce n’est pas la cupidité, et l’égocentrisme, qui font attendre avec impatience, par des familles déstructurées, le décès d’un vieux pour liquider tous ces biens à la déchetterie, meubles anciens, bibelots, photos et livres pour dégager la maison et la mettre en vente le plus vite possible. Tout cela dans notre époque actuelle où les promesses et la parole donnée ne signifie plus rien. On nous a dépossédé de notre vie. Que d’espoirs cruellement déçus ! Quel avenir avons-nous dans la mondialisation ? Est-on encore maître de notre avenir ? Celui d’un moustique que l’on écrase pour éviter de l’entendre bourdonner ? de l’entendre se plaindre ! On dit c’est le progrès ! Votre vilain bavard considère ce progrès là avec beaucoup de regret et de nostalgie et vous ? On ne peut qu’espérer que les choses se retourneront dans l’avenir, nos jeunes sont notre avenir !
Les 40 ans du Foment « Els Amics de la Sardana » côté nostalgie
C’est avec beaucoup de nostalgie que les spectateurs ont pu visionner les deux films d’amateurs de Jean Claude Pilipenko et de Yvon Proust. Le premier film le plus long concernait la « Ciutat Pubilla de la Sardana » pour l’année 1982. C’est cette année que furent érigé et inaugurés le monument à la porte de France, œuvre du sculpteur Manolo Valiente qui était situé à l’époque à côté des écoles, ainsi que la superbe plaque commémorative à la Mairie suivie de l’imposante manifestation du « Pubillatge » du 18 avril 1982 plus de 6000 visiteurs vinrent à Prats des deux Catalognes pour fêter l’événement c’est tout le déroulement de ces festivités que nous fait partager ce premier film. Le deuxième film de Yvon Proust nous fait partager le voyage à Montserrat qui suivit ces grandes manifestations. Le plaisir de retrouver les amis disparus, les deux premiers présidents et fondateurs d’ « Els Amics de la Sardana » que furent Léopold Colomer et Pierre Guardiole qui pris sa suite. De voir les pratéens actuels avec des visages 35 ans plus jeunes. Souvenir-souvenir ! L’inauguration de l’exposition de la Fédération Sardaniste renforcée par de nombreuses photos du foment de Prats permis d’entretenir les conversation sur tant de moment de fêtes et de sardanes partagées. Le délicieux repas cuisiné et servi par nos amis Patrick, Fanny et leur équipe du restaurant « Le Sud » permis de finir cette belle journée dans la plus grande convivialité au foyer « Pierre Noell » un clin d’œil au Maire de Prat de Mollo à l’époque de ces grandes festivités. Nous vous rappelons que l’exposition est visible à la salle polyvalente du cinéma le « Nouveau Palace » jusque fin octobre, en faire la demande à l’Office du Tourisme : renseignements 04 68 39 70 83.
Le Point de Suspension en Assemblée Générale Extraordinaire
L’association Point de suspension programme une assemblée générale extraordinaire le vendredi 6 octobre à 18h30 au Foyer rural (salle du 1° étage). Outre le renouvellement du bureau, cette réunion aura également pour objectif de faire le bilan du dernier salon du livre placé sous le thème de Mar i Munt. Entre transats, parasols et barque de pêcheur, une décoration spécifique avait été installée sur le Foiral non loin des stands des auteurs et des éditeurs. C’est au terme de dix années d’organisation de la manifestation que l’actuelle présidente, Any Capell, a décidé de voguer vers d’autres horizons. L’assemblée sera donc l’occasion de rendre hommage au travail de « fourmi » qui a été le sien depuis une quinzaine d’années dans le but de faire la promotion de la littérature et de l’écriture dans la commune. Cette férue de poésie, de photographie et de grands espaces est à l’origine même de l’association et de la création des ateliers d’écriture qui ont amené à l’édition de 3 recueils de nouvelles dont le dernier vient de sortir chez TDO éditions. Elle a également imaginé et développé la programmation du salon du livre annuel fort prisé par les participants pour sa convivialité. L’association vous propose de découvrir ses activités et fait appel à toute bonne volonté désireuse d’intégrer le nouveau bureau afin de poursuivre l’entreprise initiée par Any Capell .
Le Concert Maayan emporte les Pratéens vers l’Orient
C’est à la fois un retour vers le passé et vers l’orient que nous a proposé le Concert Maayan ce dimanche 24 septembre en l’église Sainte Juste et Ruffine à Prats de mollo la Preste. Dans le cadre du festival « Les troubadours chantent l’art Roman » le présentateur nous fit un rappel historique en nous précisant que ces chants séfarades rapportés d’orient, par la communauté juive présente en Espagne moyenâgeuse, s’enrichit et influença bien des musiques de ce pays, et suivit cette communauté lorsqu’elle se trouva expulsée d’Espagne par Isabelle la Catholique. Le dialogue entre les cordes pincées du « Kanûn » égrenant ses notes vives et joyeuse, sous les doigts vifs et agiles de Samir Hammouch, dialoguant avec les percussions traditionnelles frappées par les mains rapides et expertes de Bonaventure Akoto. Bien entendu les deux instruments étant au service de la voix chaude remplis de cette joie plaintive de l’orient de Naïma Chemoul, à moins que ce soit l’inverse et que ce soit la voix qui serve les instruments. Une symbiose musicale mise en valeur par l’acoustique de l’église, agréable à l’oreille des mélomanes, et qui rappelle le raffinement de ces pâtisseries orientales que l’on aime déguster de temps à autre. Une belle fin d’après midi musicale et exotique à Prats de Mollo, applaudi avec enthousiasme par une bonne centaine de spectateurs ravis de cette performance musicale.
Carnet Blanc Mariage de Nicolas et de Pamela
En ce mois de septembre nous avons appris le mariage de Nicolas Borrat fils de François et Francine Borrat, d’une vielle famille pratéenne, avec Pamela, fille de Bruno et Nadine Marconi originaire des Haut de France. Notre jeune couple Nicolas et Pamela ont la ferme résolution de s’installer à Prats de Mollo aux mas du Rossignol et de La Plane pour y développer un élevage de canard gras et de bovins allaitants. Tous nos vœux de bonheur et de réussite accompagne nos jeunes amis.
Carnet Rose
Nous avons le plaisir de vous annoncer la naissance en cette fin septembre de la petite Zoé Calva au foyer de Sébastien Calva et Lorraine Palau. Cette Naissance, fait la joie de ses parents, de ses grands-parents Pierre et Corinne Calva d’une part et de Philippe et Ghislaine Palau d’autre part et ses arrière-grands-parents Maurice et Madeleine Palau ainsi que l’arrière- grand-mère Simone Bes. Il va de soit que tous nos vœux de bonheur accompagne la petite Zoé, ses jeunes parents et toute sa famille.
Carnet Bleu Le petit Léon Aggery
Nous apprenons la naissance du petit Léon Aggery, fils de Ludovic Aggery (le propriétaire du Bar Catalan) et de Sarah Planell. Le petit Léon fait la joie des ses parents, de ses grand- parents Jean-Pierre et Yolande Aggery, Yvan Planell et Chantal Illes, et de arrière-grands-parents Jeanne Bonneil, Gisèle Aggery, Jean et Marguerite Planell, Et Paul et Françoise Illes. nous ne pouvons que souhaiter tous nos vœux de bonheur au petit Léon, sans nul doute futur supporter de l’USAP et à toute sa sympathique famille parents, grands-parents et arrière grands-parents.
Les inscriptions pour le Catéchisme pour l’année scolaire 2017-18 auront lieu les mercredis 4 et 11 octobre à partir de 10h au presbytère de Prats de Mollo la Preste à coté de la « Creu de Missio » pour les enfants baptisés ou non baptisés nés en l’an 2010 et avant.
Carnet de Deuil : Hommage à Mme Josette LE DUIGOU
C’est avec tristesse que nous avons appris lundi le décès de Madame Josette LE DUIGOU née CHMELIK à l’âge de 88 ans. Elle était né le 06 février 1929 à COGNAC où vivaient ses parents, Charles CHMELIK qui était maître tailleur et Solange LACROIX. Son enfance se passe heureuse auprès de sa famille dans la sous-préfecture de Charente où elle suit sa scolarité jusqu’au lycée. Le 07 août 1952, elle épouse François Le Duigou, ce brillant militaire de carrière qui revient alors d’Indochine. Dès lors, elle suivra son époux dans ses différentes affectations à Paris ou à Wissembourg en Alsace. De cette union, naîtrons deux filles : Laure en 1955 et Nathalie en 1959, qui apporteront au couple, la très grande joie d’avoir quatre petits-enfants : Laïla, Estelle, Meik et Naita et il y a 6 mois un arrière-petit-fils prénommé Loïc. Dans les années 70, le couple vient à Prats de Mollo, plus précisément à Saint Sauveur pour suivre la cure à La Preste. C’est ainsi qu’ils deviennent amis avec la famille Guisset et Boixeda. Ils eurent un coup de foudre pour notre village et c’est pour cela qu’en 1976, ils décident de construire leur maison (Le Carbé) dans notre belle cité qui deviendra également la leur. Durant la carrière de son mari, Josette Le Duigou a fait parti d’un club protestant et entretenait de bonnes relations avec les autres épouses de militaires. Elle aimait beaucoup la lecture, la couture, la broderie et la cuisine. Depuis le décès de son époux au mois d’août 2016, l’état de santé de Mme Le Duigou s’est considérablement aggravé, mais elle a pu demeurer dans sa maison au Carbé, très entourée par sa famille. On se souviendra tous de Mme Le Duigou comme une dame très liée à son époux, une dame avec un caractère très affirmé, très respectée par les siens, très proche de sa famille. Qu’elle repose en paix auprès de son époux.
Comme chaque année, l’opération Brioches de l’ADAPEI aura lieu le vendredi 6 octobre matin sur le marché hebdomadaire de Prats de Mollo la Preste à coté de la Porte de France. Faites bon accueil aux volontaires qui vous y proposeront ces délicieuses brioches, elles ont rapporté un peu plus de 1000€ l’année dernière, record à battre, reversée immédiatement à l’UNAPEI 66. Le dynamisme et la persuasion des volontaires, avaient fait merveille et avant midi toutes les brioches avaient été vendues. Nous vous rappelons que l’argent récolté profitera à cette œuvre de bienfaisance en faveur de l’adaptation des handicapés.