L'assurance maladie prend en charge :
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les dépenses de santé (consultations, actes chirurgicaux, hospitalisation, pharmacie, etc.),
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les indemnités journalières pour arrêt de travail.
Les prestations en nature sont remboursées à partir de la première affiliation même si les cotisations ne sont pas à jour.
Le versement des indemnités journalières, au contraire, supposent obligatoirement que les cotisations soient à jour.
L'indemnité pour arrêt de travail, versée après 3 jours de carence, est égale à 50 % du gain journalier de base (revenus annuels divisés par 365) et plafonnée à 1,8 fois le Smic.
Quand l'arrêt de travail dépasse 6 mois, les artistes, pour continuer à percevoir les indemnités, doivent être immatriculés depuis au moins 12 mois au premier jour du mois concerné par l'interruption de travail.
Les indemnités journalières pour maternité ou paternité, versées sans délai de carence, sont dues si l'artiste est immatriculé depuis au moins 10 mois à la date présumée de l'accouchement (ou de l'adoption). Elles sont calculées sur une assiette diminuée des cotisation sociales obligatoires.
Les indemnités journalières sont soumises aux prélèvements sociaux (<span class="valeur">0,50 %</span> au titre de la CRDS, <span class="valeur">6,2 %</span> au titre de la CSG).
À partir de 3 enfants à charge, l'indemnité est majorée dès le 31e jour d'arrêt de travail continu et est portée à 66,66 % du revenu de référence.
Les demandes de prestations familiales doivent être adressées à la caisse d'allocations familiales du domicile de l'artiste.
Un artiste auteur radié du régime général bénéficie d'une protection sociale maintenue pendant 1 an. Après cette période, il peut demander la couverture maladie universelle (CMU).
<span class="miseenevidence">À noter : </span>les artistes auteurs ne sont pas couverts pour les accidents du travail et les maladies professionnelles. Ils peuvent souscrire une assurance volontaire contre ces risques auprès de la caisse de l'assurance maladie.