Les agents de surveillance et de gardiennage ne sont en principe pas armés. Toutefois, ils peuvent l'être dans des conditions particulières, sur autorisation préfectorale, et uniquement pour des armes de catégorie B (saufs armes à impulsion électrique permettant de provoquer un choc électrique à distance et générateurs d'aérosols incapacitants ou lacrymogènes) ou de catégorie C (saufs armes à feu à projectiles non métalliques, armes et lanceurs dont le projectile est propulsé de manière non pyrotechnique avec une énergie à la bouche supérieure ou égale à 20 joules).
Les agents qui sont chargés du transport de fonds sont obligatoirement armés d'une arme à feu de poing (1° de cat. B), sauf lorsque les fonds (billets, bijoux ou métaux précieux) sont transportés dans des véhicules banalisés.
Les agents assurant la protection physique des personnes ne doivent pas être armés.
Dans le cas des agents des services de sécurité des bailleurs d'immeuble, le préfet peut, à la demande de la personne morale à laquelle les gestionnaires d'immeubles ont confié le gardiennage et la surveillance, autoriser le port de générateurs d'aérosols incapacitants ou lacrymogènes ou de bâtons de défense de type tonfa, si les immeubles sont particulièrement exposés à des risques d'agression sur les personnes.