Pour bénéficier de l'aide financière, l'employeur doit :
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embaucher en CDI un jeune de moins de 26 ans (ou moins de 30 ans s'il est reconnu travailleur handicapé),
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maintenir en emploi un senior de 57 ans et plus ou recruter un senior de 55 ans et plus.
Par ailleurs, une entreprise de moins de 50 salariés (ou appartenant à un groupe de moins de 50 salariés) peut également bénéficier de l'aide si le chef d'entreprise, âgé d'au moins 57 ans, embauche un jeune de moins de 30 ans, dans la perspective de lui transmettre l'entreprise.
Le jeune salarié doit être embauché en CDI et à temps plein.
Le temps partiel est autorisé avec son accord, si la durée hebdomadaire du travail n'est pas inférieure aux 4/5<Exposant>es</Exposant> (ou 80 %) de la durée hebdomadaire du travail à temps plein. Le montant de l'aide est alors proratisé.
Les conditions d'âge sont appréciées au premier jour d'exécution du contrat de travail du jeune.
Le contrat de génération prévoit une aide financière annuelle de <span class="valeur">4 000 €</span>, versée par Pôle emploi à l'employeur, pendant une durée maximale de 3 ans. Le montant total de l'aide est de <span class="valeur">12 000 €</span> sur trois ans.
En cas de double recrutement d'un jeune et d'un senior, l'aide financière est portée à <span class="valeur">8 000 €</span> par an pendant trois ans soit un total de <span class="valeur">24 000 €</span>. Le jeune salarié doit être embauché dans les 6 mois suivant l'embauche du salarié expérimenté.
L'aide est versée chaque trimestre.
<span class="miseenevidence">À noter : </span>il n'y a pas d'exonération de cotisations sociales spécifique liée au contrat de génération.