Droit de reproduction et d'adaptation
L'auteur cède à l'éditeur le droit de donner à l'œuvre un support (papier, CD ou internet) destiné au public.
N'en font pas partie les reproductions à usage privé, les analyses, les citations dans des revues de presse, les copies techniques, etc.
L'éditeur peut adapter tout ou partie de l'œuvre à un public déterminé et sous une forme particulière. Il a aussi le droit de la traduire en plusieurs langues.
Dans le cas des adaptations audiovisuelles, un document écrit spécifique et distinct du contrat d'édition est nécessaire.
Droit de représentation
L'auteur autorise la communication de l'œuvre au public, quel que soit le procédé, et notamment par lecture ou récitation publique, représentation théâtrale, présentation publique, télédiffusion (tout moyen de télécommunication de sons, d'images, de documents, etc.).
Les représentations privées et gratuites effectuées dans un cadre familial ne sont pas concernées.
Étendue des droits cédés
En l'absence de clause expresse de non-exclusivité, l'auteur doit garantir l'exclusivité du droit cédé à l'éditeur.
Contrairement aux droits moraux de l'auteur qui sont perpétuels et inaliénables, les droits patrimoniaux sont limités dans le temps et peuvent être cédés à un tiers. À son décès, ses héritiers les détiennent pendant 70 ans.
L'œuvre tombe ensuite dans le domaine public et est librement exploitée dans la limite du respect des droits moraux.
<span class="miseenevidence">À noter : </span>la cession globale d'œuvres futures est interdite. Mais l'auteur d'une œuvre peut accorder un droit de préférence à l'éditeur pour 5 nouveaux ouvrages ou pour les 5 années à venir.
Rémunération
La rémunération de l'exploitation numérique prend en compte toutes les recettes, y compris celles qui proviennent de la publicité.
L'auteur ne peut pas être rémunéré au forfait pour le numérique.
En cas de vente à l'unité (abonnement, par exemple), la rémunération doit être calculée en fonction du prix de vente au public hors taxes.