Civiles
La cessation sous astreinte d'une publicité comparative illicite peut être obtenue du juge des référés, s'il existe un trouble manifestement illicite.
Une action en responsabilité pour concurrence déloyale peut être engagée si la publicité illicite, le lien de causalité et un préjudice sont démontrés. Le juge peut imposer une publication judiciaire informant de la condamnation, aux frais du condamné.
La victime ne dispose pas d'un droit de réponse dans la presse.
La cessation de la publicité interdite peut être ordonnée aux frais des personnes reconnues coupables de l'infraction.
Pénales
La pratique de publicité comparative illicite est punie d'un emprisonnement de 2 ans et d'une amende de <span class="valeur">300 000 €</span>, pouvant être portée à <span class="valeur">50 %</span> du budget publicitaire engagé sur le fondement des pratiques commerciales déloyales pour les personnes physiques et à <span class="valeur">1500 000 €</span> <span class="valeur"> €</span> pour les personnes morales.
En cas de condamnation, le tribunal peut ordonner la publication du jugement et d'annonces rectificatives, aux frais du condamné.
L'usage d'une marque dans une publicité comparative illicite (contrefaçon) est sanctionné d'une peine d'amende de <span class="valeur">400 000 €</span> et de 4 ans d'emprisonnement, les peines pouvant être doublées en cas de récidive.