Une faute commise par un fonctionnaire durant son service peut donner lieu à des poursuites pénales et à une action disciplinaire (exemple : un policier accusé d'avoir blessé une personne lors d'une arrestation). Néanmoins, les 2 procédures sont indépendantes.
En principe, la <a href="https://www.mairie-pratsdemollolapreste.com/la-mairie/demarches-service-public/particuliers/?xml=F510">sanction disciplinaire</a> (blâme, rétrogradation...) et la <a href="https://www.mairie-pratsdemollolapreste.com/la-mairie/demarches-service-public/particuliers/?xml=F1406">sanction pénale</a> (amende, prison...) ne sont pas liées.
La sanction disciplinaire n'est pas nécessairement de même sévérité que la sanction pénale et vice-versa. L'autorité administrative ou le conseil de discipline peuvent décider d'attendre la décision définitive du juge pénal, mais ce n'est pas une obligation.
Une infraction pénale, sans lien avec les fonctions et ne nuisant pas à la réputation de l'administration, ne peut pas justifier à elle seule une révocation ou une autre sanction disciplinaire (exemple : un guichetier condamné pour excès de vitesse).
L'agent poursuivi pénalement peut être <a href="https://www.mairie-pratsdemollolapreste.com/la-mairie/demarches-service-public/particuliers/?xml=F13970">suspendu</a> en attendant son procès. Dans ce cas, il bénéficie du maintien de sa rémunération principale (traitement et certaines indemnités).
La suspension de fonctions peut également s'appliquer à l'agent en détention provisoire et lui permettre de percevoir son traitement. En revanche, si aucune mesure de suspension n'est prononcée, l'agent détenu ne percevra plus de rémunération.