Plainte
Un procédure pour outrage à agent n'est pas différente de la procédure pénale classique.
Le policier ou le gendarme visé peut déposer plainte et se porter partie civile comme n'importe quelle victime. Il pourra toucher des <a href="https://www.mairie-pratsdemollolapreste.com/la-mairie/demarches-service-public/particuliers/?xml=F1422">dommages-intérêts</a>. Le procureur peut aussi poursuivre de lui-même l'auteur de l'outrage.
Les policiers et gendarmes peuvent bénéficier de la <a href="https://www.mairie-pratsdemollolapreste.com/la-mairie/demarches-service-public/particuliers/?xml=F32574">protection fonctionnelle</a> comme n'importe quel agent public. Mais la direction de la police ou de la gendarmerie ne peut pas porter plainte à la place de l'agent victime.
Preuves
Comme dans tout procès pénal, l'auteur présumé peut produire toute forme de preuve : témoins, vidéos...
Le fait que la victime soit un policier ou un gendarme ne change rien à la valeur de son témoignage. Il n'a pas une valeur supérieure à celui de l'auteur. C'est au tribunal de décider si les faits ont été commis ou non.