Cas concernés
La transaction pénale permet d'éviter un procès. Elle consiste en une amende Cette mesure ne sera pas inscrite sur le casier judiciaire de l'auteur des faits. Elle est proposée par un officier de police judiciaire (policier ou gendarme).
Elle concerne uniquement le simple usage de drogues et pas la <a href="https://www.mairie-pratsdemollolapreste.com/la-mairie/demarches-service-public/particuliers/?xml=F2886">conduite sous l'emprise de stupéfiants</a> par exemple.
La transaction pénale ne peut pas être proposée à une personne placée en garde à vue. La personne peut seulement être entendue dans le cadre de l'audition libre.
Procédure
Pour débuter une transaction pénale, l'officier de police judiciaire doit d'abord obtenir l'accord du procureur de la République.
L'OPJ propose une amende d'un certain montant. Elle est déterminée en fonction :
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des circonstances de l'infraction,
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de la personnalité de l'auteur,
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et de sa situation familiale et matérielle.
Si l'auteur accepte de payer l'amende, l'OPJ peut lui demander de payer immédiatement la somme prévue en guise de consignation.
Ensuite, une audience de validation doit avoir lieu. Un juge doit valider la transaction et entend, éventuellement, l'auteur assisté d'un avocat. Ce n'est pas un vrai procès, il n'y a aucun débat sur la culpabilité de la personne concernée.
<span class="miseenevidence">* Cas 1 : </span>Le juge valide la transaction
Il n'y aura pas de procès. Si l'auteur a déjà versé une consignation, l'amende prévue est considérée comme payée. Dans le cas contraire, il devra payer l'amende due. Le procureur lui précisera alors les conditions de paiement.
<span class="miseenevidence">* Cas 2 : </span>Le juge ne valide pas la transaction
La somme consignée est rendue à la personne concernée. Le procureur peut la poursuivre pour un procès classique.